Sur la carte de Ken Loach : The Golden Dream
Poignant, émouvant, parfois même révoltant ! Trois mots qui pourraient décrire concisément The Golden Dream, premier long métrage de Diego Quemada-Diez, ancien technicien de Ken Loach. C’est avec une certaine réjouissance que nous nous sommes confortablement installées dans l’Arena 5 pour visionner ce film dramatique hispano-mexicain.
Lorsque Juan, Samuel et Sara, trois adolescents, quittent le Guatemala afin d’améliorer leur condition de vie, en allant tenter leur chance aux Etats-Unis. On n’imagine pas aux premiers abords la dureté qu’eux ceux-ci devront endurer. Commence alors, sur les trains de marchandises et le long des rails, un parcours remplis de péripéties que connaissent tant de migrants.
Tandis que le film nous offre des paysages sud-américains à couper le souffle, les rapports entre les jeunes a suscité en nous quelques émois. La rencontre des trois jeunes avec Chauk, indien qui ne connaît pas l’espagnol, provoque bien des émotions. Entre Juan qui n’accepte pas la relation de ce dernier et Sara, et l’amitié grandissante entre les deux grâce à l’apprentissage de la langue par la jeune, on comprend bien que l’on est pas seulement face à une migration vers le Nord ; c’est tout une réelle histoire amicale qui est exploitée.
Un brin émouvant, le film présente un voyage qui ne se terminera pas comme espéré… Eh oui, nous restâmes un peu sur notre faim, ayant imaginé tout autre chose quant à l’issue de leur voyage. Malgré ça, la conclusion du film nous présente une vérité véridique (quelle pléonasme) quant à la dureté de la migration.
Entre conflits, désillusions, combat, ambition et amitié, The Golden Dream aura été un film dramatique intéressant à visionner, tant les personnages sont attachants et l’histoire si émouvante.
Julie Gay

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