Ovation pour le Porteur d’Histoire

Le Festival Friscènes présente chaque année une compétition eccléctique de pièces de théâtre amateur. En marge du festival, on peut également assister à quelques pièces professionnelles, qui viennent encadrer le reste de la sélection de la plus belle des manières.

Mardi soir, il était possible de voir Le Porteur d’Histoire du côté de Gambach. Le metteur en scène Alexis Michalik a fait le choix d’un plateau épuré. 5 tabourets, réutilisés différemment, renommés, réadaptés. Leur pouvoir d’évocation est utilisé à bon escient. Un tableau noir, en fond, on y écrit l’essentiel. Les noms, les dates, les lieux deviennent des décors variables et éphémères. Et puis, cette penderie à vue qui permet aux comédiens d’intégrer de nombreux personnages avec rapidité et efficacité. Beaucoup de promesses et un beau pari tenu. Le décors sobre permet aux comédiens de jouer avec subtilité les facettes des personnages.

Les comédiens font plaisir à voir, ils prennent un réel plaisir à jouer et cela se sent. D’ailleurs le public le leur rendra bien avec une ovation debout ; chose assez rare chez le public suisse pour le souligner. Et puis, un vrai coup de coeur pour la comédienne Justine Moulinier qui parvient à nous faire accrocher à l’univers de la pièce avec beaucoup de subtilité.
Toutefois, l’histoire peut nous perdre et même se perdre elle-même dans sa complexité. On aurait souhaité un approfondissement de la relation père-fils. Un sent un survol de ce rapport alors qu’on aurait aimé s’y attarder un peu plus. Et puis, un goût personnel me fait regretter l’utilisation de figure célèbre pour donner au public un ancrage historique. Je pense ici notament au personnage Alexandre Dumas, etc…

Le synopsis: Par une nuit pluvieuse, au fin fond des Ardennes, Martin Martin doit enterrer son père. Il est alors loin d’imaginer que la découverte d’un carnet manuscrit va l’entraîner dans une quête vertigineuse à travers l’Histoire et les continents. Quinze ans plus tard, au cœur du désert algérien, une mère et sa fille disparaissent mystérieusement. Elles ont été entraînées par le récit d’un inconnu, à la recherche d’un amas de livres frappés d’un étrange calice, et d’un trésor colossal, accumulé à travers les âges par une légendaire société secrète.

Pour finir en quelques mots, un beau moment que nous a offert Alexis Michalik, le metteur en scène et ses 5 comédiens; Charles Lelaure, Justine Moulinier, Fadila Belkebla, Patrick Blandin et Daniel Njo Lobé. Il nous reste à vous recommander une pièce, Un Bec-Antonio Ligabue avec une écriture et mise en scène de Mario Perrotta et avec Jean Vocat pour le jeu. Pour voir ce monologue qui viendra clore en beauté le festival Friscènes 2016, rendez-vous samedi 15 octobre au Nouveau Monde à 19h.

MC

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