Le jury du FIFF prime l’ambitieux Black Level
Les résultats des différents prix de cette 32e édition du FIFF sont tombés! L’occasion pour l’équipe d’Unimix de revenir sur les longs métrages en compétition qui ont marqué leur festival.
Black Level, le film ovni sans paroles de cette 32e édition du FIFF a été primé par le jury. What will people say, sacré Prix du Public a lui aussi su tirer son épingle du jeu. Parmi les courts, c’est le Man of Pa’aling philippin qui s’est démarqué. A l’occasion du palmarès, nous revenons sur près de la moitié des douze long métrages qui étaient présentés cette année en compétition internationale. Tous à leur manière, ils ont su retenir notre attention… Petit récapitulatif de ces films.
Five Fingers for Marseilles
Premier western sud-africain, ce film nous plonge dans la terreur que vit la petite ville de Marseilles, qui après avoir été sous le joug de policiers blancs, se retrouve entre les griffes d’un gang qui n’hésite pas à user de la violence la plus extrême.
Five Fingers for Marseilles regorge de références subtiles à des classiques du Far West comme Mon nom est Personne ou les Sept Mercenaires. Mêlant scènes d’actions et séquences d’émotions, ce film n’en fait ni trop ni pas assez et est une véritable pépite !
Goodbye, Grandpa !
Jusqu’à preuve du contraire, la famille parfaite n’existe pas. Ou du moins, elle l’est imparfaitement ! Qui n’a jamais connu de rivalités avec ses frères et sœurs, éprouvé de la honte pour ses parents ou de l’indifférence pour ses cousins ?
Goodbye, Grandpa ! retrace l’histoire d’une famille lambda qui doit se réunir bien malgré elle suite au décès du grand-père. Une comédie touchante qui explore les diverses manières de faire face à un deuil et qui montre que malgré tout, la famille reste la plus belle chose qui existe au monde !
Black Level
Un père malade, une rupture, et globalement une extrême solitude sont autant d’obstacles au bonheur du personnage principal de Black Level. A travers des plans à la photographie remarquable, l’histoire de ce cinquantenaire est racontée de manière tragi-comique.
On avait un peu peur de ce film sans paroles, mais pourtant le défi est amplement relevé par Valentyn Vasyanovych. Au travers des séquences telles des tableaux qui s’animent, c’est l’évolution du personnage qui se dessine au travers de situations tendres comme incongrues. Entre rires et larmes, on est peu étonné que ce film ait su toucher et marquer le jury, au point d’obtenir le Grand Prix de cette 32e édition du FIFF.
After My Death
Être suspectée pour quelque chose dont nous ne sommes pas coupables est un sentiment que nous aimerions tous éviter de ressentir. C’est ce à quoi Yehong-Lui est confrontée au sein de son établissement scolaire, après le suicide d’une de leur camarade de classe.
Ce film poignant révèle tout au long de l’histoire une part de mystère, tant les personnages paraissent froids et distants. L’intensité de jeu des relations humaines donne une dynamique très intéressante au film, bien qu’on devienne parfois quelque peu révolté face à la violence qui se trame. After my death est un film complexe et haletant, dont on ne ressort pas indemne.
Walking With The Wind
Une histoire simple et un problème aux premiers abords peu important chamboulent le quotidien de Tsering, petit garçon de 10 ans vivant quelque part dans l’Himalaya.
Tout dans la réalisation de ce film est humble, présenté avec appréciation de la nature, des protagonistes et des problèmes de la vie quotidienne. La particularité de Walking With The Wind est la volonté du réalisateur de « prendre le temps », – disait-il après la projection du film lors d’un échange avec les spectateurs. Le film ne consiste pas en une suite de péripéties, mais l’expérience vaut la peine. Les plans lents nous emmènent dans un monde au temps long, contrasté d’avec notre société occidentale actuelle, accrochée à une technologie paralysante.
Laura Monney, Julie Gay & Sarah Gay-Balmaz

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