Festival Bach : la Résurrection et l’Annonciation vécues dans la décéption
« Cette fois-ci, non, franchement, non! »: voici les mots lâchés par George sur le site Tempslibre.ch suite au concert de l’orchestre Les Talents Lyriques dirigé par Christophe Rousset. Mais que s’est-il passé ?
George (nom d’emprunt) a quitté la salle du concert aux alentours de 18:45, le cœur rempli de colère. Dans un premier temps, il aura, probablement, fait une halte au McDo ou à un fast-food du coin encore ouvert un dimanche soir à Lausanne. Une fois le casse-dalle terminé, il aura repris la route en direction de son appartement. Mais nous ne sommes pas sûrs. Néanmoins, en l’espace d’une heure trente, il prémédita son geste.
Arrivé chez lui, la porte d’entrée de son immeuble était ouverte. ‘Étonné, George monta les escaliers d’un pas décidé, l’âme amère. Lorsqu’il atteignit le pas de sa porte, il se déchaussa, ouvrit la porte et déposa ses clefs dans le petit bol posé sur le petit meuble situé proche de la porte. Puis, il prit la direction de son bureau, alluma son ordinateur. C’est alors-là qu’il commit l’irréparable. Plusieurs hypothèses ne sont pas à exclure.
Apparemment, ce qui est frappant, c’est le contraste entre ce chœur (Wiener Kammerchor) exceptionnel et les solistes, dépossédés de tout âme, n’ayant pas réussis à rendre le texte, que ce soit de l’Oratorio de Pâques ou du Magnificat, audible et compréhensible. Un nouvel élément s’ajoute : la trompette. Vraisemblablement, touché par l’imprécision du souffle du trompettiste. George ne se priva pas d’affirmer que les cuivres « n’avaient pas la même partition ».
Néanmoins, bien que la performance fut tâchée par des notes, qui certes, furent dissonantes ou par les voix des solistes qui peinèrent à faire briller le texte méditatif de Bach, comme le fait remarquer George. Il est toutefois certain de pouvoir garder de bonnes choses. En l’occurrence, la section des cordes unie qui a su parfaitement entonner une harmonie douce sous les voix du chœur et saisir le public dans l’instant présent. Le jeu de l’orchestre était davantage orienté vers une douce contemplation, qui, d’une certaine façon n’a pas accentué l’aspect dramatique dont transpire certaines œuvres de Bach notamment dans l’Oratorio de Pâques (ce qu’on ressent à juste titre dans les Passions de Bach). Et dans cette approche typiquement française, nous pourrions nous questionner : est-ce que la voix inaudible du soliste était t-elle également ordonnée à une contemplation lyrique ?
Quoi qu’il en soit, il est sous doute vrai que l’orchestre des Talents Lyriques ont habitué son public à une meilleure performance ou que les talents des solistes furent ce que George n’a pas manqué de nous faire remarquer dans son commentaire sous Tempslibre.ch. Le chœur autrichien a captivé le public d’une seule voix. Prisonnier, le public a apprécié les harmonies des sections lentes jouées par les quelques musiciens de l’orchestre. Les solistes nous ont montrés qu’ils savent chanter. Et c’est sur une excellente note que la présentation s’est terminée. Heureusement.
Daniele Gianluca Grisoni
adresse du commentaire :
https://www.tempslibre.ch/vaud/concerts/406737-bach-oster-oratorium-bach-magnificatCrédits photos: Jacques Verrees
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