Codanse FRI-20, une déambulation chorégraphiée

Pour tout vous avouer, je n’ai rien d’un expert en danse, qu’elle soit contemporaine ou non d’ailleurs. C’est donc en néophyte curieux que je suis allé voir Codanse FRI20 à Nuithonie. Et bien si tous les néophytes curieux qui sont allés voir ce spectacle ont eu la même sensation que moi, alors nous avons été conquis.

La compagnie DA MOTUS! investissait Nuithonie mettant en valeur quatorze jeunes danseuses et danseurs fribourgeois dans un spectacle en forme de passage de flambeau à la jeune génération pour cette compagnie fondée en 1987. Quand je dis qu’elle investissait les lieux, il n’est pas question du plateau, qui était peut-être le seul endroit sans danse. Non là ce sont tous les autres lieux, la plupart du temps fermés au publics qui servent de support de jeu, de l’atelier au foyer en passant par l’abri à poubelles à un talus. Neuf tableaux singuliers pour autant de lieux singuliers. Pourtant quand la lumière s’allume, quand la musique démarre et les corps prennent vie, on est transporté ailleurs, et chaque fois dans un ailleurs différent, comme autant de micro-univers propre à chaque artiste ou groupe d’artistes. On voyage comme ça de l’un à l’autre, dans une déambulation elle-aussi chorégraphiée à la précision.

On a ses préférences, mais sans doute la diversité aura permis à chacun de trouver son compte dans ce spectacle. Certainement le final aura fait l’unanimité. Une fois tous les groupes de spectateurs rassemblés sur le plateau de Mummenschanz, le rideau s’ouvre sur les fauteuils vides du public. Puis un bras, une jambe, une tête apparaissent, puis à mesures que les corps se mettent en mouvement, plus que des formes sur cette planche en deux dimensions qui rappelle les fantastiques machineries des vieux opéras. Saisissant.

En complément, retrouvez l’interview de Jeanne Gumy et Délia Krayenbühl effectuée par nos soins.

Sylvain Grangier

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