La vie est une fête

C’est une pièce, c’est un monde, c’est un univers ! Que dis-je, c’est un univers ? C’est complétement baroque !

Complétement cassé stéquipe ici ! Les chiens de Navarre nous ont joué La vie est une fête, une pièce déjantée qui présente au miroir déformant tout ce qui ne joue pas dans notre époque. A coup de gros traits, on découvre une caricature effrontée mais rafraichissante, enfin un théâtre plein de vie comme Les Fourberies de Scapin. Des politiques qui s’empoignent, des coups de feu et des projecteurs qui tombent, un asile de fou, que dis-je, de gens cabossés par la vie, la lutte vouée à l’échec de nos corps imparfaits qui tentent de se conformer à des normes inatteignables et qui crèvent de froid dans leur solitude.

Une mise en scène spectaculaire, des acteurs jetant des choses ou se jetant carrément dans le public. Des scènes, de prime abord déliées, mais qui savent tout de même conter des histoires qui se rejoignent. Seule tâche au tableau, je trouve que les transitions auraient pu être mieux trouvées, car trop brutale des fois. L’idée meurt, alors on change. Mais ça, c’est si je voulais vraiment être pointilleux. En vrai, la proposition était si rafraichissante, si impactante que l’on lui pardonnera bien des choses.

Ce n’est pas une pièce pour les âmes sensibles, avec ses jets de sang et d’urine, ses propos borderlines et scènes sexistes. Mais justement, quel bonheur de pouvoir assister à une pièce qui met tous les curseurs au maximum tout en sachant jouer des personnages qui ont chacun un registre. Ici pas de remise en question, juste un consta, ce monde bien ordonné, n’est qu’à un cheveu de l’asile. Mais face à cette absurdité et pour tenir le coup, on se rappellera qu’il ne faut pas tout prendre aussi au sérieux, et qu’au final, la vie est une fête.

Ryan

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