Faux départ avec les fausses confidences
Mais que s’est-il donc passé ?
J’ai longtemps repoussé le moment d’écrire mon article sur Les Fausses Confidences écrit par Marivaux et mis en scène par Alain Françon. Lorsque je lis les critiques sur le net, je me demande si j’ai bien vu le même spectacle.
En effet, habituée à mes soirées théâtre à Équilibre Nuithonie, j’avais savouré Les Fourberies de Scapin ainsi que Madame Bovary et tant d’autres spectacles puisant dans la littérature française. Tout naturellement, je me réjouissais de découvrir cette pièce. Mais…
Monocorde.
Quelle ne fût pas ma surprise lorsque je constatais bien malgré moi que certains des acteurs étaient complétement monocordes. Les apartés, ces répliques destinées uniquement au public, étaient prononcées sur le même ton et au même rythme que les répliques aux autres personnages, ce qui ne facilitait pas la compréhension de la pièce.
Heureusement, tous les acteurs ne subissaient pas le même mal étrange, mais une chaîne est aussi solide que son maillon le plus faible.
J’ai aussi été très surpris par la guitare électrique qui servait à combler les transitions. Pourquoi ce choix ? Pourquoi cet élément moderne alors que tout le reste s’efforce de rester d’époque ?
Le 2 octobre, Alain Françon passait dans l’émission Vertigo. « Quand j’ai monté ‘La double inconstance’ en 1981 et que j’écoutais le résultat, je trouvais que je n’avais strictement rien compris et qu’il ne fallait surtout plus que je touche à cet auteur. Et puis, il y a quelques années (…), j’ai relu Marivaux et décidé de monter ‘La seconde surprise de l’amour’. Là j’ai compris ce que je n’avais pas compris et cela m’a énormément intéressé. Je suis devenu fanatique de cet auteur (…) Je n’avais surtout pas compris comment il fallait le dire ».
Des fois, notre première idée est la meilleure…
Heureusement, grâce à mon AG Culturel, il me reste une vingtaine de spectacles à découvrir, et le cœur fort de cette expérience, je me réjouis de vous rapporter mes impressions des futures pièces.
Ryan
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