Enchantée, Monsieur Kane
Au programme de la 32ème édition du Festival International de Films de Fribourg, le grand classique Citizen Kane a attiré les foules jeudi après-midi à l’Arena.
« Ma première rencontre avec Monsieur Kane remonte à… » jeudi après-midi. Nous avions rendez-vous à l’Arena 6, à Fribourg. Nous n’étions pas seuls, la salle de cinéma était presque comble.
Depuis le temps que j’entendais parler de Citizen Kane, j’avais fini par l’inscrire sur la liste des films incontournables qu’il me restait à voir. Ça tombait drôlement bien qu’il figure cette année dans la section Cinéma de genre du FIFF.
13h. Charles Foster Kane est à l’heure. Il est ponctuel depuis 1941 pour tous les cinéphiles qui brûlent de voir ou de revoir ce chef d’œuvre du septième art. Figurant pendant plusieurs années à la première place de nombreux classements des films qui ont marqué le plus l’histoire du cinéma, Citizen Kane fascine toujours.
On croit savoir à quoi s’attendre. Une série d’innovations cinématographiques sur fond de flashbacks sur la vie remplie de victoires et de déboires d’un magnat de la presse américaine. On s’imagine se laisser captiver par un scénario original si bien ficelé qu’il a remporté un Oscar l’année de la sortie du film en salles. Mais en réalité, c’est une toute autre expérience qui nous attend.
Kane ou Welles?
À bien y réfléchir, je n’ai pas tellement eu rendez-vous avec Monsieur Kane ce jeudi-là. J’ai plutôt fait la rencontre d’Orson Welles ; Orson Welles en acteur reconnu ; Orson Welles en réalisateur tout juste âgé de 25 ans à l’époque où il tourne Citizen Kane et pourtant déjà si talentueux ; Orson Welles en maître.
Finalement, la richesse des différentes techniques utilisées dans ce long métrage surpasse la fortune personnelle du protagoniste Monsieur Kane. La vérité des images dévoile peu à peu les contours d’un personnage complexe qui laisse à sa mort une dernière intrigue à l’Amérique. Rosebud. Le dénouement résout en partie l’énigme, tout en laissant l’illusion flotter dans l’esprit des spectateurs. Et puis, le fameux « The End » en lettres liées blanches apparait sur le grand écran noir, avec la même délicatesse qu’un bouton de rose qui se poserait sur la bobine d’un film indémodable.
Méline Murisier
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