Open Air Gampel 2016
L’évènement le plus célèbre du Haut-Valais est de retour pour sa 31ème édition. Cette année encore, l’Open Air de Gampel n’a pas manqué à son fameux slogan: Iischi Party!
Jeudi 18 août
En ce premier jour de festivités, c’est dans sa formation quasi-initiale que Sum 41 a mis le feu au public haut-valaisan. Emmené par son leader Deryck Whibley, le groupe canadien dégageait une énergie folle et a beaucoup interagi avec son public. Le retour de Dave Baksh à la guitare n’est sans doute pas étranger à l’engouement du public.
Quelques fans chanceux sont montés sur scène pour assister au concert d’une perspective peu habituelle. Ca a sauté et crié dans tous les sens. L’époque difficile de Deryck et son addiction à l’alcool – le chanteur a frôlé la mort en 2014 – semble décidément loin derrière ! Pour preuve, leur concert est celui qui a rassemblé le plus de monde devant la grande scène de Gampel.
La légende Noel Gallagher a, quant à lui, peiné à remplir le public avec son groupe Noel Gallagher’s High Flying Birds. La formation britannique a offert une prestation sympatique en reprenant notamment Wonderwall. Toutefois, on est resté sur notre faim puisque le groupe a terminé sa dernière chanson et filé sans un mot. On a même pu entendre un « Gallagher, escroc! » de déception. Les écossais de Biffy Clyro et les allemands de K.I.Z se sont chargés de faire oublier cette petite fausse note.
Vendredi 19 août
La deuxième journée de l’open air était placée sour le signe du rock et du metalcore! Les groupes Asking Alexandria, Clutch, Thrice, Eagles of Death Metal et Parkway Drive se sont succédés pour faire pogoter le public. Les metalleux ont fait du crowdsurfing et la bière a coulé à flot !
En deuxième partie de soirée, le DJ aux tubes planétaires Robin Schulz n’était pas là pour calmer l’atmosphère. Ses remix de Waves et Prayer in C ont fait vibrer la foule. C’est finalement le DJ Sigma qui était chargé de faire danser les festivaliers jusqu’au bout de la nuit.
Bonus: on a trouvé le sosie de Cyril Hanouna qui mixait sous une tente:
Samedi 20 août
Samedi pluvieux, samedi heureux! Malgré l’absence de Sophie Hunger et les averses intermittentes, le public de Gampel est resté solide et ne s’est pas découragé si facilement. Il était bien présent pour applaudir les allemands de Sportfreunde Stiller et les cow-boys de The BossHoss.
La soirée a ensuite été marquée par un évènement de taille. Le changement du logo du festival – transformé d’un chamois à un loup – avait fait polémique auprès des supporters valaisans. L’équipe du Gampel a donc choisi un retour au source et a fait tomber les banderoles à l’effigie du prédateur pour dévoiler son célèbre chamois. Tout ça au rythme de l’hymne du festival Iischi Party sous les applaudissements du public.
Après l’effervescence, l’attente… Suite à un problème technique, Parov Stelar et ses musiciens sont arrivés sur scène avec 30 minutes de retard. Problème vite pardonné puisque l’electroswing de Parov Stelar a ensorcelé les festivaliers dès les premières notes. Ca nous a rappelé nos fameuses soirées Unimix à Fri-Son !
Dimanche 21 août
L’Open Air s’est terminé avec les concerts de 77 Bombay Street, Bastian Baker et G-Eazy. Au bilan de cette 31ème édition de l’Open Air Gampel, des prestations mémorables comme celles de Sum 41, Biffy Clyro, Robin Schul ou Parov Stelar. Au total, le festival a accueilli quelques 104’100 visiteurs.
Si l’open air comptabilise de nombreux bons points au niveau de la programmation et de la sécurité, il n’en va malheureusement pas de même pour la propreté. Malgré ses nombreuses poubelles, le festival est l’un des plus sales auquel nous soyons allés. La faute à un public nombreux et pas toujours respectueux. Reste à voir si la prochaine édition saura corriger le tir…
VM et MF


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Le public entre. Sur scène, un piano, un bocal plein de billes : c’est tout. Ils sont trois, deux comédiens et une comédienne, vêtu.es de combinaisons semblables – l’un rouge, l’autre vert, la troisième bleue – en plein échauffement à vue. Les articulations craquent. Ça discute.
« – Quelle musique pour la fin du monde ?
– Sparkles, de Radwimps ! »
Ils jouent au « jeu de la musique ». L’un pose une question, les deux autres doivent répondre. Quelle musique pour ton enterrement ? Et pour ton mariage ? Et pour ton meilleur petit-déjeuner ? On débat, on se contredit et parfois on se retrouve. Le trio s’amuse, chauffe sa voix ; bruit de fond tandis que les gradins se remplissent. Puis le public se tait, et alors c’est le show : à fond la musique, les lumières multicolores et les chorégraphies.

L’idée est venue d’une musique en particulier, une musique qui en a amené une autre, puis une autre, et ainsi de suite… une Playlist autour de laquelle le spectacle s’est construit. On nous emmène, de manière frénétique, au travers des classiques de la chanson françaises, de J-Pop et des tubes iconiques des années 2000. Les comédien.es évoluent sur scène avec folie, dansent, lancent musique après musique, évoquent les rêves qui les relient et les émotions qui les remuent – avec en fil rouge, leurs souvenirs.
Car Playlist parle bien de ça, de musique et d’émotion. D’une musique qui peut, dans ses paroles et sa mélodie, faire écho en chacun de nous. Un écho qui rebondit différemment, qui mue et se construit, une réponse plurielle au départ d’un même son. Cette richesse, ils l’explorent, jouent avec et sollicitent même le public : si votre plus grand amour revenait, après que vous ayiez tiré un trait et continué votre route, s’il était là, sur votre pallier, et qu’il vous disait avoir tout quitté pour vous… quelle musique auriez-vous en tête ?

On est presque déçu que le spectacle ne dure pas plus longtemps, mais c’est que le jeu avec le public est intelligemment mené et le temps passe vite. Playlist est un spectacle drôle et touchant, qui provoque le rire et, l’air de rien, tout à la fin, nous touche en douceur. Une musique parle de tout, des moments de joie comme de tristesse ; elle peut évoquer le passé, les erreurs, les regrets. Les moments sombres qui, d’une manière ou d’une autre, nous ramèneront à ce qui nous rend humains, sans pour autant nous enlever l’espoir. Et ça, Playlist le retranscrit bien.
Retrouvez Aline Bonvin, Philippe Annoni et Jérémie Nicolet sur leurs réseaux.
Le résumé donné par Friscènes, c’est ici.
Il n’y a pas de prochaine date connue pour ce spectacle. L’actualité des comédiens et la poursuite de ce spectacle est à suivre.
Amélie Gyger

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