Greenfield Festival 2015

Sex, drums and rock’n’roll! Le plus grand festival de metal de Suisse a déchaîné les foules du 11 au 13 juin 2015.

 

Jeudi 11.06.15
Comme chaque année, l’ouverture du festival s’est faite avec le traditionnel concert de cors des Alpes. Une ambiance un peu surréaliste planait devant la grande scène, où les festivaliers, déjà bien excités, se sont lancés dans divers pogos et wall of death au rythme lent des mélodies des cors.

© Virginie Maret

Alphornbläser © Virginie Maret

 

Yellowcard

C’est au groupe de pop punk originaire de Floride qu’incombait la lourde tâche de lancer les vraies festivités sur la grande scène. Mais Ryan Key et son équipe ne se sont pas laissés impressionner pour autant. Avec ses tubes Way Away, Only One ou Ocean Avenue, Yellowcard a su rassembler le public et faire remonter nos souvenirs d’adolescents so 2003.

© Virginie Maret

Yellowcard © Virginie Maret

Godsmack

© Virginie Maret

Godsmack © Virginie Maret

 

L’effervescence prépubère laisse place à la testostérone! Voilà Godsmack qui arrive avec ses grosses guitares, son style de bad boys et la voix rauque de Sully Erna. Entre hard rock et heavy metal, Godsmack est l’un des groupes majeurs de la scène alternative nord-américaine. Devant la grande scène, les paroles de leur chanson 1000 hp ne pouvaient être plus justes, on a envie de crier: « Turn that shit up louder! Make it all go faster! »

Parkway Drive

© Virginie Maret

Parkway Drive © Virginie Maret

Originaires du pays du surf, les Australiens de Parkway Drive ont submergé le Greenfield Festival de vagues de riffs et de metalcore brutales. Le groupe est un habitué du festival puisqu’il revenait pour la 4ème fois à Interlaken.

À cette occasion, Parkway Drive a notamment annoncé la sortie de son cinquième album, Ire, le 25 septembre prochain, en jouant son nouveau single Vice Grip. Au vu des réactions déchaînées du public, on peut d’ores et déjà dire que ce futur album est promis a un bel accueil!

Winston McCall et ses coéquipiers ont enflammé la grande scène à grands coups de guitares et d’engins pyrotechniques, comme le montre la photo de Virginie Maret à gauche. Ils en ont également profité pour reprendre l’un de leurs groupes préférés: Rage Against The Machine et leur chanson « Bulls On Parade » avant de faire leurs adieux au public.

 

 

A Day To Remember

Abrégé en ADTR, Jeremy McKinnon, Joshua Woodard, Neil Westfall, Alex Shellnutt et Kevin Skaff forment A Day To Remember. Depuis sa création en 2003 à Ocala, sa ville d’origine à laquelle le groupe dédiera même une chanson, A Day To Remember a parcouru le monde entier jusqu’à arriver sur la plaine de l’aérodrome d’Interlaken. Malgré l’absence de repos depuis la sortie de son dernier album Common Courtesy, A Day To Remember a offert un show énergique et explosif juste après ses collègues de Parkway Drive. La foule connaissait par coeur leur succès All I Want, The Downfall of Us All ou encore Right Back At It Again.

A Day To Remember © Virginie Maret

A Day To Remember © Virginie Maret

Slipknot 

On connaissait déjà leur metal agressif et leur jeu de scène chaotique, mais après le décès du bassiste Paul Gray et le départ du batteur Joey Jordison, les plus mauvaises langues ne donnaient pas cher de la peau de Slipknot. Pourtant, la tête d’affiche du jeudi soir a rempli toutes les attentes des festivaliers du Greenfield: quelques 10’000 personnes ont assisté au spectacle. Les masqués de l’Iowa sont bel et bien de retour!

Slipknot © Virginie Maret

Slipknot © Virginie Maret

 

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Colportage interdit : interview de Daniel Duqué

Le 25 mai dernier, j’ai eu l’occasion d’assister à une projection de presse du dernier long-métrage de Daniel Duqué : Colportage interdit. Ce film m’ayant particulièrement plu, je lui ai consacré une chronique que vous pouvez retrouver sur notre Soundclound.

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Neptune Frost : La machine et le fantôme

Si je devais citer une de mes œuvres cinématographiques préférées, Ghost in the shell de Mamoru Oshii en ferait partie et quand je vis que parmi les film de la compétition officielle se trouvait un de ce genre d’origine Rwandaise, je fus tout naturellement curieux et, après le visionnage, quelques peu désenchanter.

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Titania, ou les rêveries de l’astronaute solitaire

En janvier dernier, Michaël Gay des Combes se trouvait au Nouveau Monde pour une résidence d’écriture organisée par l’Épître : une pièce vide, une semaine d’isolement, tout le temps du monde pour écrire. De-là est née Titania, création théâtrale jouée et présentée dans la petite pièce qui l’a accueilli durant une semaine. Retour sur ce voyage insolite avec Amélie Gyger.

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Mon père est une chanson de variété

Chère belle-maman,

J’ai été fort triste de ne pas t’avoir eue à mes côtés au théâtre Nuithonie pour assister à Mon père est une chanson de variété et j’imagine que ma peine est partagée. Mais ne t’en fais pas, sèche tes larmes car je vais te décrire quelle merveilleuse expérience ce spectacle était.

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FriScènes 2023 – Ici jouera Zarathoustra!

Un mariage entre théâtre et philosophie, ce ne serait pas la première fois que ça arrive… et pourtant, ce spectacle-là est un mélange bien particulier. Plongeons-nous dans une production théâtrale singulière qui explore Nietzsche à sa manière : après tout, pourquoi parler quand on a un corps que l’on peut mouvoir ?

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FriScènes 2022 – Playlist

Tout juste sorti.es des Teintureries, trois comédien.nes émergent.es, Aline Bonvin, Philippe Annoni et Jérémie Nicolet, se sont produit.es à Friscènes le 9 octobre. Leur spectacle Playlist a été sélectionné dans le cadre du Prix de la Relève suisse romande et créé spécialement pour le festival. Retour sur un spectacle musical.

Les comédien.es déposent des billes dans un bocal… mais pourquoi ? | Photo : Andreas Eggler

Le public entre. Sur scène, un piano, un bocal plein de billes : c’est tout. Ils sont trois, deux comédiens et une comédienne, vêtu.es de combinaisons semblables – l’un rouge, l’autre vert, la troisième bleue – en plein échauffement à vue. Les articulations craquent. Ça discute.

« – Quelle musique pour la fin du monde ? 
   – Sparkles, de Radwimps ! »

Ils jouent au « jeu de la musique ». L’un pose une question, les deux autres doivent répondre. Quelle musique pour ton enterrement ? Et pour ton mariage ? Et pour ton meilleur petit-déjeuner ? On débat, on se contredit et parfois on se retrouve. Le trio s’amuse, chauffe sa voix ; bruit de fond tandis que les gradins se remplissent. Puis le public se tait, et alors c’est le show : à fond la musique, les lumières multicolores et les chorégraphies.

La pièce est aussi construite sur des moments d’impro. | Photo : Andreas Eggler

L’idée est venue d’une musique en particulier, une musique qui en a amené une autre, puis une autre, et ainsi de suite… une Playlist autour de laquelle le spectacle s’est construit. On nous emmène, de manière frénétique, au travers des classiques de la chanson françaises, de J-Pop et des tubes iconiques des années 2000. Les comédien.es évoluent sur scène avec folie, dansent, lancent musique après musique, évoquent les rêves qui les relient et les émotions qui les remuent – avec en fil rouge, leurs souvenirs.

Car Playlist parle bien de ça, de musique et d’émotion. D’une musique qui peut, dans ses paroles et sa mélodie, faire écho en chacun de nous. Un écho qui rebondit différemment, qui mue et se construit, une réponse plurielle au départ d’un même son. Cette richesse, ils l’explorent, jouent avec et sollicitent même le public : si votre plus grand amour revenait, après que vous ayiez tiré un trait et continué votre route, s’il était là, sur votre pallier, et qu’il vous disait avoir tout quitté pour vous… quelle musique auriez-vous en tête ?

Le projet a été imaginé et créé lors d’une soirée entre amis. | Photo : Andreas Eggler

On est presque déçu que le spectacle ne dure pas plus longtemps, mais c’est que le jeu avec le public est intelligemment mené et le temps passe vite. Playlist est un spectacle drôle et touchant, qui provoque le rire et, l’air de rien, tout à la fin, nous touche en douceur. Une musique parle de tout, des moments de joie comme de tristesse ; elle peut évoquer le passé, les erreurs, les regrets. Les moments sombres qui, d’une manière ou d’une autre, nous ramèneront à ce qui nous rend humains, sans pour autant nous enlever l’espoir. Et ça, Playlist le retranscrit bien.

Retrouvez Aline Bonvin, Philippe Annoni et Jérémie Nicolet sur leurs réseaux.
Le résumé donné par Friscènes, c’est ici.
Il n’y a pas de prochaine date connue pour ce spectacle. L’actualité des comédiens et la poursuite de ce spectacle est à suivre.

Amélie Gyger

Alors on danse ?

C’est fini… c’est déjà fini… c’est peut-être fini, c’est May B !

C’est un peu par hasard que je me suis retrouvé le lundi 21 mars à Equilibre pour assister à May B, un spectacle de danse. Je ne m’attendais à rien et la surprise fut grande !

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Deux pièces pour le prix d’une ?

A force de déambuler, je me suis à nouveau retrouvé au théâtre ! C’était jeudi 31 mars à Nuithonie pour assister à une double représentation.

Po-Cheng Tsai est un chorégraphe taïwanais qui a remporté de nombreux concours et qui nous a présenté deux de ses pièces : Timeless et RAGE.

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